Voyager léger
voyager léger les préjugés sont des fardeaux inutile
-Fiodor Dostoïevski
Il n’y a pas de préjugés anodins.
Dostoïevski savait déjà de quoi il parlait quand il affirmait ça dans » Les Possédés » en 1871 : son enfance a été douloureuse ; plus tard, ses choix politiques progressistes le conduisent à être condamné au bagne en Sibérie pendant 4 ans. Il va alors découvrir une autre réalité : la foi en Dieu et la vie réelle des populations russes brimées. L’intellectuel de salon qu’il était va alors beaucoup changer. Son écriture va en être résolument imprégnée : les personnages de ses romans seront complexes et auront une interaction avec la société russe de cette époque comme dans » Crime et châtiment » ou » Les Frères Karamazov » . C’est un écrivain qui, en recherche permanente d’authenticité, voulait décrire le monde dans sa réalité. Toute son oeuvre et sa vie furent marquées par ce déchirement entre le bien et le mal et par une recherche constante de Dieu. A l’image du changement opéré dans le point de vue de Dostoïevski, nous devrions toujours nous forger nos propres opinions au lieu de prendre les préjugés habituels comme argent comptant. Mais est-ce si facile ?