Nombreux sont les débats autour des poupées sexuelles et des « femmes » littéralement faites en caoutchouc et en plastique, mais les hommes sont loin d’être les seuls excités à l’idée de faire l’amour avec une chose et non un être humain.
Des robots mâles destinés à représenter » l’expérience ultime du plaisir «
Matt McMullen, patron de » Real Dolls” a révélé à “The Daily Star” que ces robots sexuels allaient être produits en différentes tailles et apparences, et que ces derniers seraient axés sur ce qui peut faire du sexe une formidable expérience pour une femme, comme les histoires et conversations. De plus, ils seraient apparemment dotés d’éléments que les robots femelles n’avaient jamais eus jusque-là
Il a ajouté que ces robots avaient des propriétés auxquelles personne n’aurait jamais pu imaginer. Il a donné l’exemple du fait que ces automates allaient pouvoir prendre leur amante dans leurs bras comme un homme réel le ferait sur le seuil de la porte, dès que le progrès technologique le permettrait. Ce qui pour l’instant, semble en dehors du champ de possibilités mais dans pas longtemps, cela pourrait devenir selon lui, tout à fait normal.
Il a également précisé qu’ils n’allaient absolument pas s’arrêter au rôle qu’ont rempli leurs homologues féminins jusqu’à maintenant, mais qu’ils allaient devoir les surpasser en étant capables de bouger à l’intérieur de leurs amantes humaines : » afin que le robot sexuel soit efficace, il doit bouger et effectuer des mouvements au niveau des hanches, voire danser, ce qui fera sans doute une grande différence pour les femmes. «
L’enjeu commercial de l’aventure
David Levy, auteur de » Amour & Sexe avec des robots « , affirme que les femmes investiront beaucoup d’argent pour leurs robots sexuels. Car après tout, elles achètent déjà des jouets sexuels, et que cette évolution n’est qu’un passage vers un stade supérieur de la chose. Il n’a pas manqué de souligner que ces » poupées sexuelles » seront bien plus qu’un vibromasseur, et qu’elles seront les plus proches du réel déroulement de la chose. » Si les femmes sont à ce point-là satisfaites de l’efficacité d’un vibromasseur, alors imaginez à quel point elles pourraient l’être avec un robot qui les prend dans ses bras, et les serre » ajoute David.
Il est donc prévu que à l’horizon 2050, ce type de robots soit un peu partout, sachant qu’un tel changement poussera probablement plus d’un à revoir sa vision de la sexualité et le lien qui nous unit aux cyborgs au sein d’une société moderne, et ce dans un avenir proche.
Une initiative qui a aussi ses détracteurs
Une campagne avait déjà lancée conte ce type d’inventions, se basant sur le fait qu’une telle chose ne devrait même pas exister et que c’est une tentative évidente de remplacer les liens et interactions humains. » Pour moi, cela relève purement de la fantaisie infantile » telle a été la déclaration de Kathleen Richardson, qui est à la tête de la campagne.
Les partisans du mouvement » pro-robots » trouvent que comme l’humain est capable de s’attacher à des objets ou à des animaux, il serait tout à fait normal qu’il crée un lien avec le robot avec lequel il pratique le sexe. Des études auraient apparemment démontré que les gens étaient excités en touchant les parties intimes d’un robot, ce qui n’est pas sans fondement.
De l’autre côté, selon le Dr. Richardson, ce que les gens désirent réellement à travers le sexe a été énormément déformé par ce qu’on commence à penser de ce dernier, à savoir une marchandise. Elle ajoute également que ceci n’a rien à voir avec une vraie relation entre personnes, mais plutôt une marchandisation pure et dure du sexe, qui s’infiltrera de plus en plus dans nos idées à propos de la sexualité et la manière dont elles impactent nos sociétés. «
En fin de compte, il s’agit là d’un sujet où le débat est toujours ouvert, entre ceux qui voient en cela un enrichissement de la vie sexuelle d’une femme et souhaitent marquer à travers ceci une rupture entre sexe et sentiments, et ceux qui trouvent que c’est un projet qui va à l’encontre des codes éthiques reconnus et qu’il est voué à détruire l’image de ce que le rapport intime représente réellement pour les deux sexes.