Obama souligne l’urgence absolue d’agir sur les armes à feu
A la Maison Blanche en Janvier, le président Barack Obama a versé des larmes en parlant de la première qualité des victimes de la masse de tir 2012 à Sandy Hook Elementary School. Entouré par les défenseurs contrôle des armes et les familles des victimes, le président a présenté un plan de contrôle des armes à feu « bon sens » de 10 points, qui comprenait des vérifications des antécédents expansés et l’exploration de la technologie des armes à feu à puce.
» Chaque fois que je pense à ces enfants, il me met en colère. Et d’ailleurs, il arrive dans les rues de Chicago tous les jours. «
– Président Obama
- 30000
décès Gun en Amérique chaque année - 20,000
Gun décès d’Américains âgés de moins de 18 ans dans la dernière décennie - 4,076
victimes de la violence armée à Chicago en 2016, selon le Chicago Tribune
» Nous devons ressentir l’urgence absolue maintenant, car les gens meurent, a poursuivi Barack Obama avant de citer Martin Luther King.
Et les excuses constantes pour l’inaction ne marchent plus. Ne suffisent plus. » Si la série de réformes annoncées n’aura, selon les médias, qu’une portée limitée, elle ne manquera pas de provoquer une nouvelle vague de contestations de la part des opposants à ce projet, d’autant plus que le Président a choisi de passer outre le vote du Congrès, majoritairement républicain et opposé à une modification de la législation en la matière, en déclinant des décrets.
Les mesures
Dans son discours, tantôt ému, tantôt ferme, il a tenu une nouvelle fois à dénoncer la prise en otage des lobbys pro-armes faisant pression sur les sénateurs et représentants et à assurer que ces mesures n’irait pas à l’encontre du Second Amendement à la Constitution qui garantit aux Américains le droit de porter des armes.
» Je crois en le Second amendement, tel qu’il est écrit, a-t-il déclaré. Peu importe combien de fois on tentera de modifier le sens de mes paroles, il s’agit de notre loi constitutionnelle. Mais je crois aussi qu’il existe des moyens de diminuer les violences par armes à feu en accord avec le Second amendement . Ce n’est pas un complot pour retirer ses armes à tout le monde. »
Les réformes présentées par Barack Obama prévoient notamment de réduire les critères d’obtention d’un permis de vente d’armes (en magasin et en ligne), l’amélioration de la vérification des antécédents criminels des acheteurs de fusil, mais aussi de ceux passant pas le biais de société et d’organisations locales grâce à l’emploi de 230 examinateurs au FBI, l’obligation des vendeurs de déclarer les vols d’armes ainsi que 500 millions de dollars l’aide aux personnes souffrant de troubles mentaux graves.
» La NRA a un étau comme sur ce lieu. «
Mais les républicains au Congrès ont fermement résisté aux tentatives d’Obama sur la réforme, et le Président élu Donald Trump oppose une interdiction des armes d’assaut et des vérifications des antécédents élargis, mais des faveurs élargies de lois cachées carry et l’élimination des zones exemptes d’armes dans les écoles. Il a également répondu à des tirs de masse, y compris le tir d’impulsion, en disant qu’il était « trop mauvais » les victimes elles-mêmes étaient pas armés. La NRA voit clairement un allié dans Trump: l’organisation a dépensé plus de 30 millions $ pour soutenir sa campagne.